Mustapha Azeroual
Né en 1979 au Maroc
Vit et travaille à Marseille
Mustapha Azeroual est photographe autodidacte. Scientifique de formation, il fonde ses recherches sur l’observation des processus d’apparition de l’image et dans l’expérimentation des supports photographiques. Associant installation, volume, séquence, aux procédés photographiques anciens, il actualise les techniques historiques de prise de vues et de tirages, tout en ouvrant le champ d’investigation de l’image photographique par delà ses limites présupposées (planéité et temporalité).
La question du photographique et de la matérialité de l’image se trouve au coeur de son processus créatif. Mustapha Azeroual est représenté par la Galerie Binome (Paris) depuis 2013 et ses oeuvres sont également présentes dans les galeries Cultures Interfaces (Maroc) et Mariane Ibrahim Gallery (EtatsUnis).
Il participe à des foires internationales telles que Aipad New-York (2017), Art Paris (2016-17), Paris Photo (2016-19), Capetown Art Fair (2016), 1:54 New-York (2016) ou encore Art Dubaï (2013). En 2017, Mustapha Azeroual développe le projet ELLIOS, une étude de la lumière en partenariat avec l’Observatoire Paris-Meudon - LESIA (Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique), poursuivant ses recherches entre la France et le Maroc. Résident permanent de la Capsule, centre de création photographique du Bourget (Réseau Diagonal), il a rejoint la résidence Fresh Winds (2015), dans le cadre de la Biennale d’art contemporain de Gardùr en Islande. L’arbre et le photographe, avec la série Résurgence, a été sa première exposition majeure en 2011 à l’ENSBA de Paris.
En 2015, il participe à l’exposition L’arbre, le bois, la foret au CAC de Meymac et présente Radiance#2 dans le cadre de la première Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain (Institut du Monde Arabe - Maison Européenne de la Photographie). En 2017, dans la suite de sa résidence au LESIA, il présente The Third Image avec l’artiste Syrienne Sara Naim, lors de la seconde édition de la Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain, une installation immersive majoritairement vidéo composée d’hologrammes et de dispositifs réfléchissants en exploitant les archives de l’Observatoire.
Ses dernières expérimentations questionnent de nouveaux modes de production d’images. En 2017, il produit une première oeuvre vidéo, Contact Aveugle, destruction d’un capteur video avec un laser, en collaboration avec un chercheur du CEA, et conçoit, en 2019, Solar Printer, une imprimante solaire, dispositif photographique par essence permettant de réaliser des images en utilisant l’énergie solaire, piloté par une carte électronique Arduino.
En 2018, il est finaliste du prix Camera Clara, et participe aux expositions internationales Africa is is no island (MACAAL, Musée d’ Art Contemporain Africain Al Maaden), J’emporterai le feu (Jaou, Tunis) et Akal (Fondation CDG, Rabat).
En 2019, il participe aux expositions SCIENCE Fiction au Centre Photographique Rouen Normandie et L’oeil et la nuit à l’institut des Cultures d’Islam de Paris.
Depuis le début de l’année 2019 et pour deux ans, il a été invité à participer au projet Supplementary Elements, programme art-science initié par l’université de Strasbourg et la commissaire d’exposition Emeline Dufrennoy. Ce programme lui permet de collaborer activement avec plusieurs laboratoires strasbourgeois (Cnrs, Icube, Ipcms, Ics…).
Fin 2019, il est invité par la commissaire d’expositions Mouna Mekouar à l’institut Français de Pékin pour présenter son exposition monographique Turbulence où il explore pour la première fois la dimension performative dans la production photographique.
Ses oeuvres ont intégré des collections publiques et privées, telles que le Centre Pompidou, le Musée Français de la photographie de Bièvres, JP Morgan collection, MACAAL (musée d’art contemporain africain Al Maaden), Fondation CDG (Maroc).
